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Le projet Spoor Noord a été conçu et réalisé sur une friche ferroviaire au nord-est de la ville d’Anvers. La vocation de ce site de transit était en fonction depuis 1873 avant d’être laissé à l’abandon au courant des années 1990. Plusieurs infrastructures de forts gabarits occupaient cet ancien espace de transit pour les locomotives : de multiples voies ferrées, des bâtiments d’entretien et deux viaducs traversant le site en son axe nord-sud, le tout s’étalant sur un terrain de 24 hectares. Les secteurs avoisinants sont d’anciens quartiers ouvriers éprouvant d’une pauvreté considérable. Aujourd’hui, ils sont majoritairement peuplés d’immigrants hors Europe et Balkan, dû à l’exode des flamants dans les banlieues d’Anvers. Ces quartiers sont «très densément peuplés, confrontés à des problèmes de précarités sociales et un fort taux de renouvellement de la population» (Anvers, faire aimer la ville, 2011).

 

  • Stuivenberg et Seefhoek : 2200 hab./km2; densité quatre fois plus élevée que le reste de la ville. Peuplées majoritairement d’immigrés, 165 nationalités se côtoient dans ce secteur.

  • Dam : Un déclin de 70 % de la population. Le défi est d’intégrer les nouveaux habitants (immigrants) dans la communauté existante.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le changement constant de la population du secteur vient fragiliser l’équilibre des quartiers bordant le parc. La difficulté de rétention de la population provient, entre autre, d’un manque d’espaces extérieurs privés, seulement un logement sur huit en possède un, ainsi qu’une rareté des espaces publics naturels. Aussi, le secteur éprouve un manque flagrant de porosité au travers de son bâti très dense (voir carte ici-bas). La friche industrielle monofonctionnelle agissait donc comme limite entre les quartiers : une certaine barrière infranchissable qui divisait le secteur créant ainsi une discontinuité dans le tissu urbain.

Face à ces problématiques, la ville d’Anvers décide en 2001 de débuter des consultations publiques afin de modifier le plan de zonage du secteur. Les consultations ont mené à une tendance forte de modification du site en espaces ouverts naturels et lumineux. Dès 2003, un concours international a été organisé afin de repenser cette limite ségréguant des quartiers importants de la ville. Les architectes et designers urbains Secchi et Viganó ont alors remporté le concours avec leur proposition basée sur une analyse approfondie du secteur en question, mais aussi de la ville en entier. Le parc se veut alors comme un point de départ pour la régénération du secteur.

Problématique

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