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«Villages et métropoles»

Habiter le patrimoine :

Le site de l’hôpital militaire

 

Le site de l’hôpital militaire est d’une superficie de sept hectares. L’espace se divise en deux parties, soit un ancien hôpital avec des bâtiments classés, et un arsenal composé en majorité d’entrepôts. Autrefois, les lieux étaient occupés par un fort, puis le site est devenu en 1898 un arsenal d’entrepôts de matériel de guerre ainsi qu’un hôpital et un monastère construit quant à lui de 1899 à 1907. Puis, en 1993, la plupart des services ont quitté le site afin d’aller s’installer hors de la ville, ce qui a mené à la fermeture de l’hôpital, et par le fait même, du monastère.

 

En 2005, les terrains ont été rachetés par la ville et ils ont par la suite cédés à l’agence immobilière de la ville d’Anvers. La même année, un appel à candidature a été effectué ayant comme but de répondre à certains impératifs, soit : maintenir la valeur historique du site, créer un cadre de vie à l’abri de la circulation, créer une circulation douce entre les bâtiments (site inaccessible aux autos, mais facile d’accès pour les cyclistes et piétons), créer un espace vert de rencontre pour le voisinage et intégrer l’ensemble du projet avec les environs et le centre-ville.

 

Le concours a été gagné par un consortium composé des promoteurs Vanhaerents-Wilma Project Developpement, avec le bureau d’architectes Beel & Achtergael et le paysagiste Michel Desvigne. Le but du projet est de développer un nouveau site selon le concept de «vivre en ville» avec des parcs, des jardins communautaires et une mixité sociale. Le discours de base était de construire la ville sur la ville. 

Regatta:

Rendre attractive la rive gauche de l’Escaut 

 

La rive gauche de l’Escaut est délaissée et est peu développée, avec quelques 15 000 habitants, soit moins de 4% de la population anversoise. Même si sept tunnels relient la rive droite de la rive gauche, le manque de liens «visibles» accentue l’effet de barrière que vient créer l’Escaut entre les deux rives. De plus, on y retrouve majoritairement des logement sociaux, soit près de 47%, contre quelques 12% sur la rive droite, chiffre déjà bien au-dessus la moyenne européenne. La rive-gauche est également composée d’une plage et de quelques grands boulevards laissés à l’abandon.

 

Pour ce projet, il s’agit de construire 280 000 m2 sur 40 hectares, soit un coefficient d’occupation du sol de 1. Le projet compte 70% de logements, 15% de bureaux et 15% également de commerces et loisirs, soit un potentiel de près de 2500 emplois. 

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